C’est avec beaucoup d’émotions que nous avons terminé notre cycle annuel au collège André Maurois de Bischwiller . Nous avons pratiqué des DVP toutes les deux semaines avec en séparant la classe en deux tout au long de l’année scolaire. Au programme des thèmes: les mangas, le pouvoir, l’amitié, grandir, la nature,, les émotions et plus encore… mais pas que !
Avec le deuxième groupe, il y eu un tel engouement pour la pratique et ces beaux moments, qu’iels ont décidé d’animer de plus en plus toustes seul•es. C’est avec plaisir que nous leur avons laissé libre champ pour la prise de note, la lecture de support, la présentation des règles, la gestion de la parole, reformulation de question, bref iels pourront le dire mieux que nous.
Mais ce qui nous reste… c’est pas que ce qu’on peut vous montrer. Pour la dernière séance qui est un peu spéciale, nous avons laissé le choix : soit iels continuaient d’animer pour la troisième fois une DVP, soit nous leur proposions quelques choses de différent. Le principe était simple: une conférence gesticulée participative philo , où la gestion de la parole, le choix des tableaux leur étaient donnée. Sans surprise, mais un peu quand même , nous avons constaté ce que ça donne une DVP avec des personnes qui en prennent le pouvoir, surtout pour elleux même , se faire du bien, se réconcilier (oui oui on en dira pas plus mais ça a eu cet effet ), avoir l’espace de mettre des mots sur des chose parfois dures, découvrir l’autre bref… plein d’attendu qui passe du bien pensant pédagogique , à quelques choses de concrets pas pour la gloire mais bien pour les gens tout simplement. Et là , nous avions en face de nous des personnes plus confiantes qu’au début des séances, qui se posent des questions, qui osent prendre la parole pour la première fois, qui font de l’humour : de quoi rendre jalou•ses les plus beaux projets d’éloquence. Pourtant , même si la professeure (M si tu passes par là merci pour tout) nous avait annoncé que le niveau scolaire n’était pas des plus hauts (rappel: à graines de philo on s’en fiche même des fautes), ça nous rend encore plus sûre de nos opinions: ne pas se fier aux attendus scolaires quand on fait de l’éducation populaire parce que ça fait du bien à personne !
Bref, nous passons au goûter, je dirais que c’était plus qu’un au revoir. Dans leur yeux comme dans les nôtres, ces moments, au delà d’être un moment d’échange et de libre parole, ça se voyait que ça allait rester plus que ça. Comment vous dire que nous ce qui nous importe malgré le cadre scolaire et l’obligation d’être présent•e, c’est surtout que ça leur plaise. Que fût notre surprise quand iels nous ont donné un carnet signé par toute la classe , avec des merci et des yeux pleins d’émotions dans l’attente redoutable de la fameuse sonnerie qui annonçait la fin de Graines de Philo. Ça y est la sonnerie est là, nous sommes déjà dans le souvenir.
Merci beaucoup d’avoir lu cet article, si vous avez envie d’entendre les personnes concerné•es vous raconter mieux que nous ce que Graines de Philo ça leur a fait, suivez l’actualité ou le lien en bas , c’est toujours mieux quand c’est elleux qui racontent leur histoire … bonnes vacances à toustes! On vous aime fort!
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